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Holoveidt de chez VeidTech

Présente au salon technologique de Star City, la société Veidt Enterprises a présenté un système révolutionnaire : l'holoveidt.

VEIDT TOWER, QUARTIER DU PARC, STAR CITY •• Autant le dire tout de suite, on connaît plus Veidt Enterprises pour son contrat d'exclusivité avec l'armée nationale que pour ses compétences en matière de nouvelles technologies et de communication. C'est pourtant sur ce terrain que l'on a retrouvé l'entreprise lors du salon technologique de Star City. Accompagné de M. Lyoto Weigui - dirigeant de Shenzhen Telecommunication Equipment Company (STE), la branche communication de Veidt Enterprises - c'est Adriel Veidt en personne qui s'est chargé d'animer la conférence de son entreprise pour une présentation de nouvelle technologie. L'occasion de dévoiler les dernières innovations concoctées par les bureaux chinois de l'entreprise.

Holoveidt
Démonstration de l'Holoveidt présenté
lors du salon technologique de Star City

Sobrement baptisé « Holoveidt », l'équipement est un des premiers modèles d'interface holographique destiné au grand public. Sans véritable prouesse technologique, l'interface numérique se voit simplement projetée par un flux de lumière sur une plaque de plexiglas transparente qui la fait s'élever en relief. Mais la plus grande surprise de la démonstration fut la démonstration que l'hologramme en question est tout ce qu'il y a de plus interactif. En effet, un déplacement de la main sur un des éléments de l'interface crée une interférence avec le flux lumineux qui est détectée et mesurée par l'appareil. En réponse, ce dernier déclenche les conséquences programmées de l'interaction en question. La démonstration présentée sur le salon aura permis de constater qu'il est extrêmement aisé de naviguer dans un menu ou bien même de déplacer un objet de l'interface à sa guise.

« La principale limite du concept reste son aspect des plus énergivores », reconnaissait Adriel Veidt, le propriétaire de Veidt Enterprises. « Néanmoins, nous avons bon espoir de pouvoir présenter une première gamme intégrée à notre nouvelle ligne de téléphones portables au dernier semestre 2014. » L'alternative étant donc de doter la gamme de smartphone tactile d'une fonction permettant au téléphone d'afficher son interface en relief au-dessus de l'écran pour une prise en main toujours aussi tactile. Quatrième société commercialisant des téléphones portables dans le monde, nul doute que cette innovation permettrait à STE de prendre d'importantes parts de marché à ses concurrents directs.

Cependant, ce genre de modèle est par la suite apparu des plus dérisoires face à la seconde démonstration de la conférence. Véritable tour de force, cette dernière a proposé la présentation de modèles beaucoup plus élaborés et permettent d'interagir avec des solides holographiques. D'après M. Weigui : « Le domaine d'application est particulièrement vaste mais nous l'utilisons actuellement pour la correction de nos non-conformités aux exigences de sécurité comme de qualité dans notre filiale aéronautique. » Une démonstration pilotée par un opérateur de l'usine Veidt Aeronautics de Bethesda dans le Maryland fit office d'illustration à ces propos. Disposant une série de pièces usinées sur un scanner holographique, ce dernier permet de capturer comme de retransmettre la forme des objets en solides holographiques. L'opération consista par la suite à comparer les éléments aux standards de qualité sans que l'opérateur ne soit jamais au contact de la chaîne de production.

« C'est une nouvelle méthode de travail qui a définitivement fait disparaître les accidents de travail incapacitant sur nos chaînes de production » assure le propriétaire de Veidt Enterprises. Marquées au laser, les pièces ne satisfaisant pas ce contrôle sont ensuite séparées des autres pour repasser par la case usinage et être retravaillées. « Notre production s'en est trouvée renforcée et nous avons, dans le même temps, presque entièrement fait disparaître les rebuts et donc les pertes financières. » Mais cet appareil imposant qui scanne au laser les objets placés en son centre sous toutes les coutures n'est évidemment pas gratuit. « Nous préférons voir cela comme un investissement » indiquait Adriel Veidt en fin d'exposé. A la question de l'auditoire sur le prix de pareilles installations, il s'est contenté d'affirmer avoir « dépensé sans compter. ». Petite révolution industrielle, le système est déjà travaillé en compagnie de professeurs de médecine chevronnés de manière à être appliqué au domaine de la chirurgie. Nos bons vieux scanners n'ont peut-être plus de si beaux jours devant eux.

Jill Thorpe, chroniqueuse en technologie

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