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L'alcool tue lentement, Rudy Jack n'est pas pressé

Tout le monde n'a pas le génie d'Edgar Allan Poe, de Francis Scott Fitzgerald, de William Faulkner, de Lemmy Kilmister ou de Keith Moon.

BAYVIEW, STAR CITY •• L'alcool ne fait pas que des artistes heureux dans leur travail, et c'est bien la preuve qu'en donne le peintre avant-gardiste, acteur, chanteur et cascadeur Rudy Jack, né à Star City et qui tente désespérément d'y faire sa place au panthéon des artistes que la postérité retiendra. Malheureusement pour lui, si ses ouvres iront droit aux oubliettes du public dès qu'on cessera d'en parler, les magazines conserveront à tout jamais les images de ses frasques qui, toutes les semaines, et bientôt tous les jours, égayent la curiosité d'un public sans cesse étonné par ses dernières trouvailles.

Rudy Jack
Rudy Jack, un artiste plus connu
pour ses frasques que son talent

Il faut le dire cent et cent fois, Rudy Jack est un peintre qui a plus de culot que de talent, un acteur qui n'excelle que dans des rôles de figuration, un chanteur de douche extra-ordinaire et un cascadeur de modeste condition. Pourtant, il est de toutes les soirées, de toutes les fêtes, de toutes les beuveries, sauteries, orgies et autres bacchanales nocturnes qui se donnent en ville. Il en organise parfois lui-même, mais ne parvient pas à fédérer autour de lui les célébrités les plus en vue de Star City. Et pas plus tard que ce matin, il a été retrouvé la tête dans le caniveau et le cul nu. Au passage, il est poliment demandé au passant qui l'a délesté de son pantalon de bien vouloir le brûler et de se départir des cendres - c'est une question de salubrité publique.

Il y a deux jours, cependant, à l'un des rares journaux qui lui donnent encore la parole, ce suce-goulots annonçait qu'il désirait en finir avec « sa vie d'aventure et de plaisirs ». Peu ont misé sur la bonne foi du roi des torche-pintes. Après tout, la veille, il avait été évacué du club Machine plus bourré qu'un cimetière. Et l'avant-veille, son aimable penchant l'avait fait vomir sur l'un des yachts de la Marina, dans le décolleté d'une actrices en vogue qu'il est inutile et indécent de nommer encore ici. Souvenons-nous, pour le plaisir, de ce premier événement qui a révélé, il y a trois ans, ce prince des amphores. Le scandale Chez Henri, cela vous rappelle quelque chose ? Rudy Jack avait choisi le restaurant français quatre fois étoilés pour fêter un petit rôle qu'il avait obtenu de vive haleine. À la fin du repas, titubant, imprécis et vautré dans la gloriole de son euphorie, il s'est effondré ivre mort, entraînant avec lui la nappe et tout ce qui se trouvait sur sa table. Notons qu'il a, depuis, perfectionné son style, et varié ses plaisirs. Où le trouvera-t-on la prochaine fois ? Avis aux amateurs, il a promis, pour sa prochaine cuite, « de quoi faire de belles et bonnes (sic) prises de vue » .

Réjouissons-nous, l'alcool tue lentement, alors nous aurons encore à parler souvent de Rudy Jack qui, malgré lui, sera devenu une célébrité parmi les plus « people » de Star City.

Madison Cleaver, journaliste people

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