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De nouvelles interfaces nerveuses et musculaires au secours des soldats amputés

VEIDT TOWER, QUARTIER DU PARC, STAR CITY •• Depuis 2000, plus de 3.000 soldats des armées ont vu l'un de leurs membres amputé. Les recherches révolutionnaires initiées par Veidt Enterprises sur les membres prosthétiques de haute-technologie contrôlés par des interfaces cérébrales sont un espoir conséquent pour bon nombre des membres du Wounded Warrior Project. Longtemps, ces recherches furent limitées aux tétraplégiques. Aujourd'hui, les applications pratiques d'interfaces cérébrales pour des amputés représentent l'avenir. En effet, de récentes interfaces nerveuses et musculaires pourraient rapidement permettre aux amputés de contrôler des membres prosthétiques de haute-technologie à court terme. De récentes démonstrations donnent, ainsi, l'espoir aux soldats blessés de bientôt pouvoir profiter de ces percées technologiques.

Le programme Technologique d'Interface Neurale Fiable (TINeF) financé par Veidt Enterprises oriente désormais ses recherches sur la viabilité à long terme d'interfaces cérébrales tout en continuant d'agir pour le développement d'interfaces périphériques aussi performants que fiables. Ces nouvelles interfaces périphériques utilisent les signaux électriques des systèmes nerveux et musculaires pour contrôler des prothèses de haute-technologie tout en fournissant directement le retour d'informations sensorielles. La poursuite de nombreux essais cliniques compile des séries de résultats plus qu'encourageants au sujet de ces deux types d'interface.

Les interfaces Veidt

« La génération actuelle d'interfaces cérébrales ou corticales a simplement été utilisée pour contrôler beaucoup de prosthèses avancées. Actuellement, nos chercheurs travaillent à améliorer leur viabilité sur le long terme ainsi qu'à de meilleures performances » avance Xander Trask, le directeur de programme financé par Veidt Enterprises. « Les nouvelles interfaces périphériques développées par le programme TINeF approchent désormais du niveau de contrôle propre aux interfaces corticales. Elles offrent de bien meilleures performances biotiques comme abiotiques tout en se montrant bien plus fiables pour leur utilisateur. Du fait que leur implantation implique bien moins de risques qu'auparavant et depuis que les procédures chirurgicales sont bien moins envahissantes comme traumatisantes, ces nouvelles interfaces périphériques ont un bien plus grand potentiel à court-terme que l'implantation d'électrodes corticales pour le traitement des amputés. Ces avancées technologiques du programme TINeF ont déjà été rendues disponibles pour des vétérans mutilés disposant des paramètres cliniques adéquats. »

Une équipe de chercheurs de l'Institut de Réadaptation de Star City (IRSC) a mis en évidence un type d'interface périphérique appelée Re-innervation Musculaire Ciblée (RMC). Par le raccordement à des nerfs de membres amputés, ces nouvelles interfaces permettent le contrôle prosthétique par le biais des muscles existants. Dès lors, la prothèse se fait simplement le prolongement du membre existant. Glen Larkhman, ancien sergent de l'armée de terre blessé en Irak, est un des bénéficiaires récents de cette technologie RMC. Depuis, le sergent Larkhman manifeste un contrôle quasi parfait de son bras prosthétique lui autorisant de pratiquer presque sans gêne tous les gestes du quotidien. Pour l'instant restreint au cadre des tests cliniques, ce contrôle lui a été rendu possible par l'assistance du programme TINeF.

Dans le cadre du programme de Veidt Enterprises, des chercheurs à la Case Western Reserve University (Ohio) ont mis au point une Electrode Plate d'Interface Nerveuse (l'EPIN) pour permettre le retour d'informations sensorielles en temps réel. En interfaçant l'outil avec des nerfs résiduels dans le membre partiel du patient, un certain sens du toucher par les doigts de la prothèse est ainsi reconstitué. Une avancée incroyable là où la majorité des autres systèmes de commande de membres prosthétiques existants comptent seulement sur le retour d'information visuelle. Contrairement au simple retour d'information visuelle, ce retour d'information sensorielle permet aux patients de déplacer leur membre sans garder leurs yeux braqués sur lui. Grace à l'EPIN, des tâches simples comme chercher dans son sac pour y trouver ses clés, semblent aujourd'hui possibles. Une solution d'avenir que la Case Western Reserve University continue d'approfondir sous financement de Veidt Enterprises pour limiter le handicap des soldats mutilés. Si l'EPIN semble une solution pérenne, elle ne représente qu'un des nombreux types d'interfaces nerveux développées par le programme TINeF.

Les interfaces Veidt

« Avec le programme TINeF, Veidt Enterprises a assumé la mission de donner à nos vétérans blessés un contrôle avancé de membres prosthétiques de haute-technologie, » déclare Adriel Veidt, principal pourvoyeur de fonds à ce programme. « L'RMC est déjà utilisé par de nombreux amputés dans les hôpitaux militaires. Le programme TINeF continue et nous nous attendons à ce que le contrôle de membre ainsi que les capacités de retour d'information sensorielle de nos technologies d'interface périphérique continuent leur perfectionnement. A terme, nous souhaitons les rendre disponibles pour de très larges populations. »

Les efforts actuels de Veidt Enterprises avec ces interfaces périphériques pourraient déboucher à une mise en service de nouveaux types de prothèse courant 2016. En coulisse, des discussions auraient déjà commencé pour une campagne associant le géant de l'armement à l'un de ses plus grands détracteurs : Handicap International.

Tamara Dawson, journaliste scientifique

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